Stratégie d’intervention de l’Outaouais
Portrait et priorités de l’Outaouais ainsi que de quatre MRC des Laurentides axées vers les services et le tourisme
Portrait de la région
Territoire et populationLe bureau d’affaires de l’Outaouais dessert l’ensemble de la région de l’Outaouais qui inclut quatre MRC (Pontiac, Papineau, Vallée-de-la-Gatineau, Collines-de-l’Outaouais) ainsi que la ville de Gatineau. À ce territoire s’ajoutent quatre MRC de la région administrative des Laurentides, soit Antoine-Labelle, Laurentides, Pays-d’en-Haut et Argenteuil. Ces territoires comptent une population totale de 541 830 habitants répartis dans 124 municipalités, dont près de 280 000 pour la ville de Gatineau. Deux communautés algonquines sont présentes sur le territoire, soit Kitigan Zibi Anishinabeg et les Algonquins du lac Barrière.
Économie
La structure économique de l’Outaouais est fortement axée vers le secteur des services en raison de la présence de la fonction publique fédérale. À Gatineau, il y a un petit bassin d’entreprises du secteur des technologies de l’information et des communications, mais globalement, il y a très peu d’entreprises manufacturières (4,4 % des emplois contre 12,1 % au Québec). L’économie des MRC des Laurentides est surtout concentrée dans l’industrie touristique (sauf celle d’Argenteuil) et dans le secteur forestier. Alors que Gatineau possède de bons indicateurs socio-économiques, les huit MRC desservies se classent parmi les plus dévitalisées au Québec selon l’indice de développement économique de DEC.
Atouts
En Outaouais, présence d’entreprises innovantes, d’une main-d’œuvre bilingue et qualifiée et en croissance à Gatineau, proximité de la capitale nationale (tourisme, écosystème d’innovation). Dans les Laurentides : attraits touristiques d’envergure (Mont-Tremblant, piste du P’tit train du Nord), grappe d’entreprises innovantes dans Argenteuil. Dans les deux régions : ressources forestières mixtes et abondantes.
Défis
Développer l’écosystème d’innovation encore au stade embryonnaire, relever le taux d’entrepreneuriat (l’un des plus faible au Québec), diversifier la base économique de son territoire, notamment au sein des MRC dévitalisées.
Priorités d'intervention
- Les entreprises appuyées par DEC sont innovantes et en croissance
- Le bureau d’affaires supportera le démarrage et la croissance d’entreprises innovantes. Il appuiera des activités d’accompagnement liées à l’innovation des entreprises manufacturières afin d’accélérer leur adoption de technologies et offrira la démarche intégrée du Service de croissance accélérée.
- Les entreprises et les régions appuyées par DEC participent à une économie axée sur la croissance propre
- Le bureau d’affaires soutiendra le prédémarrage, le démarrage et la croissance des entreprises du secteur des technologies propres ainsi les projets d’adoption de telles technologies. Il appuiera la mise en valeur de produits recyclés ainsi que la création de réseaux dont le mandat est de favoriser la réutilisation de déchets tout en améliorant la rentabilité de ses membres (économie circulaire).
- Les collectivités du Québec bénéficient d’investissements stratégiques qui favorisent leur diversification économique et participent à une économie inclusive
- Afin que toutes les régions puissent participer à l’économie à la hauteur de leur capacité, le bureau d’affaires mettra en œuvre des stratégies spécifiques adaptées pour chacun des territoires desservis, particulièrement les plus dévitalisés. Ces stratégies seront établies en partenariat avec les acteurs locaux. De plus, il aidera au démarrage et à l’expansion des entreprises d’envergure locale et régionale qui contribuent à la création d’emploi et à la diversification de l’économie. Enfin, il poursuivra son appui aux projets qui attirent une clientèle hors Québec et hors Canada dont les retombées sont probantes.
- Les peuples autochtones bénéficient des programmes de DEC et participent à la croissance économique du Québec
- Le bureau d’affaires appuiera les initiatives qui visent le développement économique des communautés algonquines de son territoire, et ce, en lien avec leurs priorités respectives.