Stratégie d’intervention de la Côte-Nord
Portrait et priorités d’une région dont l’économie gravite autour de l’exploitation des ressources naturelles
Portrait de la région
Territoire et populationDeuxième région du Québec en terme de superficie (21 % de celle de la province), la Côte-Nord s’étend de Tadoussac jusqu’à l’est de Blanc-Sablon, incluant l’Île d’Anticosti. Elle est divisée en six MRC : Basse-Côte-Nord, Caniapiscau, Haute-Côte-Nord, Manicouagan, Minganie et Sept-Rivières. La région compte un peu moins de 94 000 habitants qui sont répartis dans 33 municipalités et 9 communautés autochtones, incluant les villes de Sept-Îles et Baie-Comeau où vivent près de 50 % de la population de la région. Cette dernière a baissé de 5,5 % entre 2001 et 2015, comparativement à une hausse de 12 % au Québec pour la même période.
Économie
L’économie de la région gravite autour de l’exploitation des ressources naturelles. La Côte-Nord produit environ 30 % de l’aluminium du Québec, 33 % de la production minérale, 20 % du volume forestier et 28 % de la valeur des pêches. Le PIB de la Côte-Nord a représenté une valeur de 7,1 G$ en 2014, soit 2,1 % du PIB du Québec. En 2015, la prédominance de l’exploitation des ressources naturelles se reflétait sur le marché du travail régional alors que les emplois reliés au secteur primaire représentaient un peu plus du double de la moyenne du Québec (4,7 % contre 2,1 %).
Atouts
Abondance des ressources minérales, marines et forestières, présence de grands donneurs d’ordres, accès à la voie maritime du Saint-Laurent et présence de trois ports de mer importants (Baie-Comeau, Port-Cartier et Sept-Îles, également ports d’escale de croisières), bonne desserte aérienne et ferroviaire, grands espaces vierges et sauvages constituant un potentiel touristique à développer.
Défis
Un bassin de PME industrielles restreint, un faible taux d’entrepreneuriat, d’innovation et d’intensité technologiques, la dépendance des PME au marché régional des grands donneurs d’ordres, une part significative des emplois qui dépendent d’industries en déclin (pêches et forêt : 36 %), baisse démographique, attraction et rétention de la main-d’œuvre difficile pour les PME (concurrence des grands donneurs d’ordres, coûts du logement).
Priorités d'intervention
- Les entreprises appuyées par DEC sont innovantes et en croissance
- Appuyer les projets qui permettront de rehausser l’intensité technologique et le niveau d’innovation des PME, afin d’améliorer leur compétitivité et leur permettre d’élargir leur marché (développement de nouveaux produits, composantes ou procédés, intégration de nouvelles technologies, etc.). Offrir le Service à croissance accélérée.
- Les entreprises et les régions appuyées par DEC participent à une économie axée sur la croissance propre
- Soutenir des projets de PME visant la réduction de l’empreinte environnementale ou la valorisation de la biomasse et des résidus (acquisition de technologies propres, développement de nouveaux produits, équipements et/ou procédés).
- Les collectivités du Québec bénéficient d’investissements stratégiques qui favorisent leur diversification économique et participent à une économie inclusive
- Aider le démarrage ou la croissance d’entreprises qui créeront ou maintiendront des emplois dans des secteurs permettant de diversifier l’économie régionale, tels que le tourisme d’aventure, l’écotourisme, l’hébergement, la transformation bioalimentaire, etc. Appuyer la promotion à l’international et certains atouts régionaux qui contribueront à attirer des touristes hors Québec. Participer à des projets de mobilisation autour d’enjeux reliés aux industries du tourisme et du bioalimentaire.
- Les peuples autochtones bénéficient des programmes de DEC et participent à la croissance économique du Québec
- Contribuer à des projets porteurs qui favorisent le développement économique des communautés autochtones (projets d’entreprises et réalisation d’études ou de plans de mobilisation reliés au tourisme, au bioalimentaire et à la production de biens).